Tribune de Genève – 16/10/2015
Paul Ronga
La police scientifique confirme l’origine des feux d’appartements survenus en septembre à Onex et en juin à Lancy.
Le samedi 12 septembre, vers 22h30, vingt-deux personnes sont évacuées d’un immeuble de la rue du Comte-Géraud, à Onex. Quatre d’entre elles, intoxiquées par des fumées, sont amenées à l’hôpital. Un incendie s’était produit dans un appartement du rez-de-chaussée.
Le samedi 13 juin, c’est un logement du dernier étage d’un immeuble du chemin de Compostelle, à Lancy, qui est ravagé par un incendie. Les deux étages supérieurs sont évacués et une personne légèrement blessée est hospitalisée.
Ces deux incendies ont eu la même origine, révèle «20 minutes». Selon l’enquête de la police scientifique, des batteries de vélo électrique au lithium ont pris feu ou explosé alors qu’elles étaient en charge.
Contactée, la police confirme l’information. Ses enquêteurs enregistrent chaque année trois à quatre incendies liés à des batteries au lithium. Cependant ils n’interviennent que si les sapeurs-pompiers en font la demande.
L’incendie ou l’explosion peuvent être provoqués par un défaut d’étanchéité qui expose l’appareil à l’humidité, un choc violent sur l’appareil ou encore la température ambiante si elle excède 70 degrés, précise «20 minutes» sur la base des informations de la police scientifique. Cette dernière conseille d’utiliser les modèles de chargeur et de batterie d’origine, comme le recommandent les fabricants.