7sur7 – 09/05/2018
Le bourgmestre de la commune de Remicourt a suggéré de permettre l’utilisation de monoroues par les policiers lors de leurs déplacements, à l’occasion du dernier conseil de police.
Si cet avant-projet aboutit, la zone de police de Hesbaye serait la première du pays à avoir des policiers utilisant ce moyen de locomotion, écrivait mardi le journal l’Avenir.
Vendredi dernier, le bourgmestre de la commune de Remicourt, Jérôme de Neuville a présenté un projet innovant devant le conseil de police de la zone de Hesbaye. « Un agent de quartier de Remicourt souhaite se déplacer en monoroue durant ses heures de travail. Dans la mesure où le bourgmestre de Remicourt utilise aussi ce moyen de locomotion dans ses déplacements personnels, il a été sensible à la demande. Ils sont convaincus de l’utilité de cet engin dans les missions quotidiennes », selon le président de la zone de police de Hesbaye, Jacques Chabot.
« Un policier de quartier n’a pas toujours un véhicule disponible. Le monoroue, on peut l’emmener partout », a souligné le policier dans le journal l’Avenir. De plus, l’autonomie de ce moyen de locomotion permet des déplacements de 40 à 100 kilomètres.
Vendredi, le conseil de police a permis au policier de se rendre à une conférence organisée par Ethias sur cette thématique. « Après la conférence, le policer va nous rendre un rapport répondant à plusieurs questions que nous examinerons lors du prochain conseil de police », a ajouté Jacques Chabot.
Trois critères doivent être rencontrés avant d’accepter ce moyen de locomotion dans la zone: « Premièrement, est-ce que ce type d’engin est accepté comme véhicule admis pour une patrouille policière? Ensuite, s’il y a un problème, est-ce qu’on sera couvert par l’assurance? Et enfin, est-ce que cette nouveauté sera acceptée par les syndicats? » Si l’ensemble des conditions sont rencontrées, le conseil n’exclut pas une possible réflexion concernant l’usage d’un monoroue par les agents de quartiers.