Grand concurrent d’Egret One (dont les modèles n’ont pas évolué depuis 2 ans), Go Board s’inscrit dans une démarche responsable d’amélioration continue. Preuve en est avec les nouvelles gammes de produits qui sont sorties chaque années chez go boards. Et d’autres nouveautés sont à prévoir, dans la liste des amélioration en cours d’étude, nous avons l’apparition de suspensions avant (dont la solité est aujourd’hui mise à épreuve), frein à disque arrière, système de pliage pour les poignées (à la egret one, e-twow ou l-trott), nouveau moteur avec autonomie accrue. Les choix à venir dépendront bien évidemment de la demande de ses différents clients, avec des choix qu’il devra arbitrer, sachant qu’on ne peut pas satisfaire les besoins de tout le monde avec qu’un seul produit. J’attends avec impatience 2015 pour connaitre les choix finaux. Quel que soit ses choix d’avenir, il prendra les précautions nécessaires pour que son produit soit confortable et sécurisant, ça passera malheureusement pour certains par limitation de la vitesse de maximale et de démarrage, mais aussi pour le bien de tous, par des essais et étude d’impact des nouveautés sur la stabilité et la solidité du produit. Les prototypes servent aussi à tester les défaut qui peuvent se présenter pour mettre en place une procédure de contrôle qualité pour chaque nouveau produit.
Son organisation s’appuie sur une équipe soudée ayant capitalisé un savoir faire maison qui reste dans la société (pas de sous traitance). Le processus de fabrication étant manuel, comme celui des go peds aux États-Unis, conserver et améliorer son savoir faire c’est un point crucial pour maintenir un niveau de qualité tout en gardant un maximum la flexibilité pour les améliorations futures. Ici on travaille 6 jours sur 7 et on fait des heures supplémentaires pour honorer les commande.
Les points fort des trottinettes go board sont : le confort des pneumatiques gonflables, l’efficacité des freins, l’autonomie raisonnable et la vitesse de pointe avoisinant les 30 Km/H dans la pratique (les 38 Km/H s’atteignent qu’en roue libre, et donc en soulevant la trottinette). J’apprécie aussi la béquille et son système de pliage au niveau de la fourche que j’arrive à actionner avec pied. Les habitués à l’egret one ont du mal à y retrouver leurs repères (et inversement), c’est lié à une conception différente de l’ensemble fourche / colonne de direction.
Mais qu’en est t’il de la maintenance, de l’usure et de l’accès aux pièces de rechange ? Ce qu’il faut savoir, c’est que même si certains sites revendiquent le côté 0 maintenance des moteurs brushless, le fabricant m’a expliqué qu’il faut quand respecter certaines règles pour conserver la trottinette en bon état. Le système de pliage et la fourche craignent la terre et le sable qui peuvent être projetés pendant la pluie ou sur des terrains sales. Il faut absolument les nettoyer lorsqu’ils se salissent, car ils contiennent des l’acier pièces en acier qui peuvent s’user et créer du jeu au niveau de la fourche. Encombrer la fourche peut la rendre impossible à plier. Mais peut-être qu’un garde boue efficace serait la solution à ce problème. Bien qu’équipés de roues tubeless réputées plus résistantes (http://www.scooter-system.fr/news/2128-goboard-brushless.html) celles-ci peuvent effectivement crever. Il faut dans ce cas appliquer une technique bien particulière (trouvée par un distributeur Singaporien) pour les réparer. La procédure est communiquée uniquement aux revendeurs comme alternative bike (premier revendeur historique des go boards avec elec’store).
Pour ceux qui se posent la question des pièces de rechange, même si le catalogue des pièces détachées n’est pas sur leur site officiel, l’usine fournit régulièrement des pièces de rechange à Go Board France, y compris les batterie de rechange. A confirmer avec les revendeurs Go Board, à mon avis, il doit d’ailleurs être possible de commander des batteries d’une capacité de 10, 12 ou 15 Ah au choix.