Consoglobe – 14/10/2016
Lucy Debrion
Samedi 8 et dimanche 9 octobre se tenait le festival AUTONOMY au parc de la Villette. Son but : montrer les innovations dans le domaine de la mobilité urbaine, et prendre le temps d’échanger sur le sujet. ConsoGlobe.com en a retenu trois.
Le weekend dernier, la Grande Halle du Parc de la Villette fourmillait d’innovations : des voitures sans chauffeurs, services de réparation de vélo là où vous êtes, des cargo-bikes (vélo-cargo) qui peuvent se séparer en deux, des freeboards (planches longboards à six roues) et des trottinettes électriques… Et pour que les professionnels et le grand public puissent tester ces innovations, deux pistes d’essai.
Nos innovations préférées au salon Autonomy 2016
La mobilité urbaine a vraiment le vent en poupe et le choix se fait de plus en plus large, comme c’était le cas au dernier salon Autonomy.
Voici notre sélection d’innovations découvertes au fil du salon.
Volt nous fait glisser à 35 km/h
Volt, distributeur multi-marques internationales, est une entreprise qui se focalise sur la mobilité de glisse. Jérôme Castre, co-fondateur et directeur général de coursier.fr, nous explique sa motivation pour co-créer VOLT : il vient du monde de la glisse, et pour lui, il est important de se faire plaisir en combinant déplacement et fun. Il préfère donc privilégier la qualité de ses produits plutôt que le nombre.
Il nous présente au salon Autonomy 2016, la freeboard électrique de la marque Leiftech. Naïm, spécialiste de la freeboard et freeboard électrique, nous explique que la sensation est similaire au snowboard, ce qui apporte l’avantage de pouvoir s’entraîner, même en été !
L’assistance électrique se fait avec une télécommande qui est reliée aux deux roues au milieu de la planche. L’autonomie est d’environ 2 à 3h et le temps de charge de la batterie de 20 à 30 minutes. Au niveau de la vitesse, l’assistance se coupe à 35 km/h, ce qui permet d’avoir déjà de belles sensations !
Jamais sans mes roues avec Flaneurz
Cette petite start-up composée d’une équipe de cinq personnes a passé trois ans en recherche et développement avant de se lancer il y a deux ans. Elle est issue du fab lab de l’école des Arts et Métiers.
Tout part de la chaussure, ou plutôt de l’envie qu’elle devienne plus qu’une simple chaussure… Ils ont donc détourné l’usage de la chaussure en y installant un système mécanique qui permet de la clipser à une platine de quad (patins à quatre roulettes). Grâce à ce système vous pouvez enfin vous déplacer partout sur vos quatre roues et, en quelque secondes, être en chaussure, notamment pour prendre le métro.
Il existe deux gammes : « premium », pour les champions de la glisse et les pros, et « iconique », pour les débutants, en vente en France et dans 29 autres pays.
En plus, Flaneurz s’efforce d’être socialement responsable. En effet, Arnaud, l’un des co-fondateurs, explique que la conception et l’assemblage se fait en France, et que la plupart des pièces ont un approvisionnement français. Flaneurz fait également appel à un établissement de service d’aide par le travail (ESAT) pour le sablage de la platine. Située à la Courneuve, en zone franche urbaine, cette société a remporté le talent des cités, car elle embauche localement et tente de participer au développement de leur quartier.
Et si vous avez la chance d’être ou de devenir, un heureux propriétaire d’une paire de Flaneurz, sachez que pour chaque achat un euro est reversé à l’association « Mobilité en ville ».
Douze Cycles modernise le vélo-cargo
Douze Cycles sort un cargo-bike avec un nouveau moteur roue Go Swissdrive, couplé avec une boîte de vitesses. Le moteur permet de la régénération par le freinage, et un frein moteur aide à ne pas user trop les plaquettes de frein dans les descentes pentues. La batterie fait 555 Wh et 36 V. Les moteurs de la marque Douze Cycles sont d’autre part, fixés sur une plaque, ce qui permet donc de faire évoluer la motorisation au fil du temps.
Coup de coeur aussi pour la transmission à courroie. Cette transmission bénéficie de nombreux avantages : plus léger qu’une chaine (100g contre 300g), plus de déraillement, presque pas d’entretien, pas de salissure (pas de graisse) et plus silencieux.
Ces quelques exemples montre que les mobilités douces sont résolument modernes, et plus que jamais dans l’air du temps : n’hésitons pas à les adopter.