Direct Matin – 29/05/2015
A l’approche de la conférence internationale de l’ONU sur le climat COP21 (qui se tiendra à Paris début décembre prochain), l’attention se porte sur les transports à énergie propre.
La voiture électrique commence à tracer son sillon dans les habitudes de consommation, notamment grâce au développement des installations Autolib’. Côté deux-roues, l’électrique représente un fort potentiel qui n’en est qu’à ses débuts.
Il représente encore tout juste 2,6 % des ventes de scooters 50 cm3 (soit à peine 1 150 immatriculations en 2014). Frein à l’achat, son autonomie est relativement limitée, autour de 50 km en moyenne, à une allure de 45 km/h, ce qui en fait un véhicule idéal en ville, mais difficile à utiliser en périphérie ou en campagne.
Pas encore de subvention
Il lui faut autour de quatre heures pour recharger les batteries, et devant la somme de ces contraintes, l’acheteur a tendance à reculer, d’autant que son prix reste plus élevé qu’un scooter thermique.
L’Etat ne fournit pas encore de subvention systématique à l’achat de ce véhicule vert, mais certaines villes, comme Paris, offrent une compensation allant jusqu’à 400 euros.
Un coup d’entretien faible
Pourtant, son coût d’entretien reste faible. Avec en moyenne 50 centimes pour 100 km, le deux-roues électrique se rentabilise assez vite, alors que le prix de son assurance est moins élevé que les autres. Il représente donc un investissement à l’achat, compensé peu à peu par son faible coût d’utilisation et son incomparable atout écologique.