Trottinette E-Micro One : on l’a essayée, et on l’a adorée !
6,5 kg, charge en 1h, 25 km/h…
Le père Noël est arrivé un peu en avance au labo. Alors que la trottinette électrique e-Micro ne sera en rayons qu’au dernier trimestre 2014, à un tarif promis sous les 800 €, nous avons déjà pu en essayer une version quasi finale. Elle nous a déjà bluffés !
Adrya 58 « Avant », les trottinettes électriques pesaient de 10 à 20 kg, se chargeaient en 2 à 8 heures, montaient pour les meilleures à 35 km/h, et elles coûtaient 1 000 €.
C’est en quelque sorte le portrait-robot de tout ce que l’on trouve actuellement sur le marché en haut de gamme, le meilleur modèle du moment étant l’Adrya L-Trott.
« Après », avec la e-Micro, la nouvelle référence sera : 6,5 kg (le poids d’une mécanique sans moteur ni batterie !), charge en 1 heure (!), 20 km d’autonomie, jusqu’à 25 km/h. Son prix : moins de 800 €. Autant dire que l’arrivée de cette e-Micro sur le marché risque de faire mal…
Il y a toutefois un risque sur la e-Micro : l’idée d’une assistance électrique, en complément donc de poussées au pied, va-t-elle fonctionner ? Comme cinq avis valent mieux qu’un, cinq d’entre nous se sont succédé sur la e-Micro. Le constat est unanime : Wahou !
« La bataille va se jouer sur l’encombrement »
Zéro bruit, accélération progressive, freinage très efficace, poids réellement très contenu (6,5 kg, moitié moins que les concurrentes !), pliage très simple en quelques secondes… Toutes les trottinettes électriques actuelles prennent un sacré coup de vieux !
Est-ce gênant de se contenter d’une assistance plutôt que d’être en accélération électrique complète et automatique ? Pas du tout ! Très vite deux écoles se forment : d’un côté ceux qui continuent de pousser régulièrement au pied pour maintenir la vitesse par accélérations successives, de l’autre ceux qui donnent de petites impulsions du bassin, suffisantes pour faire comprendre à la carte-mère présente à l’avant du plateau qu’on ne veut pas ralentir. La trottinette maintient alors son allure.
Le passage en revue de l’engin impressionne. Le plateau est extrêmement bas (7 cm) et incroyablement fin. On peine à croire qu’une batterie est logée dedans, qu’elle est bien protégée en plus, qu’elle résiste aux chocs lors des passages de trottoirs. Mais si. Mieux : comme les autres, elle revendique une autonomie de 20 km… Ça paraît relever du tour de magie.
Malgré l’absence de suspensions, le pneu avant assure un bon confort sur route, même quand on passe rapidement sur des croisillons, sur des trous…
La roue arrière est, elle, revêtue de gomme dure. Aucun entretien de ce côté donc, peut-être juste cette gomme à remplacer un jour (ce sera possible). Cette roue arrière comprend le moteur, couplé à une commande de frein. Inutile d’écraser ce frein sur la roue pour ralentir : une légère pression dessus freine rapidement l’engin. Nous avons testé l’arrêt d’urgence : pas de dérapage incontrôlé, la roue ne chasse pas contrairement à ce qu’on peut expérimenter sur une Egret One V2. La différence tient sans doute à deux facteurs : la largeur imposante de cette roue et, quand même, la vitesse bien moindre de la e-Micro en pointe (25 km/h, contre 35 km/h pour la One V2).
À l’arrêt, un bouton magnétique permet de brider la vitesse de la trottinette sur 15, 20 ou 25 km/h max. La e-Micro continuera sinon de s’utiliser comme une trottinette normale une fois la batterie vidée.
Le chargeur secteur (2 A) est relativement compact et léger ; il est transportable en tout cas. 1 heure de charge suffit pour recharger complètement la batterie, nous a assuré Micro. Ce que nous n’avons pas pu vérifier par nous-mêmes puisque la trottinette devait déjà repartir. Une version finale nous parviendra prochainement pour un test plus long. Nous avons hâte !
Source : Les Numériques