Le Figaro – 20/09/2016
Elsa Bembaron
Le fabricant français de smartphones a décidé de commercialiser la première draisienne électrique en Europe, l’Airwheel E6.
Il y avait le vélo, la trottinette, le skate board et même la roue, voici la draisienne électrique. Cet ancêtre du vélo, qui comporte deux roues, une selle mais pas de pédale, vient de passer directement du XIXe au XXIe siècle sous l’impulsion de la société chinoise Airwheel.
Convaincu que ce type d’engins a un avenir tout tracé dans nos villes,Loïc Poirier, le PDG du fabricant français de smartphones Archos, a décidé de commercialiser la première draisienne électrique en Europe, l’Airwheel E6. Dotée d’une trentaine de kilomètres d’autonomie à 20 km/h de moyenne, elle s’adresse avant tout à une clientèle urbaine ou périurbaine. «Elle se replie facilement, elle s’emporte dans un train ou un métro», explique Loïc Poirier.
L’Airwheel E6 est connectée. Outre la vitesse et le nombre de kilomètres parcourus, l’application permet aussi de vérifier le niveau de batterie. Un point utile pour éviter la panne sèche. Cette draisienne s’inscrit dans une plus vaste tendance de petits engins électriques destinés aux courts trajets des citadins ou à compléter un parcours dans les transports en commun. Seul (petit) défaut: comme beaucoup de véhicules électriques, elle est trop nerveuse au démarrage.
Mais ensuite, la draisienne s’avère maniable et peut se glisser facilement sur les trottoirs parisiens. «C’est le retour des vieilles inventions», selon l’expression de Cécile Maisonneuve, présidente de la Fabrique de la Cité. De son côté, Loïc Poirier compte bien étendre l’expérience avec d’autres nouveaux concepts, via sa plateforme Connected Avenue.