Le Figaro – 03/01/2017
Elsa Bembaron
CES 2017 – Après un an d’existence, Weebot cherche à élargir encore sa gamme de produits. Monoroue, trottinettes et vélo électriques sont déjà à son catalogue.
Monoroues, Hoverboards, vélos et trottinettes électriques… Ces nouveaux modes de transport gagnent des adeptes. Pour sa première année d’existence, Weebot, qui fabrique et distribue ce type d’engins, a réalisé 2,3 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ses clients dépensent en moyenne 600 euros. Isaac Bouni, fondateur de l’entreprise, se rend à Las Vegas pour trouver de nouveaux produits liés à l’écomobilité.
«La première année, c’est facile, nous créons un marché nouveau. Ce qu’il nous faut, c’est nous inscrire dans la durée. Nous verrons dans cinq ans où nous en sommes», tranche, lucide le jeune entrepreneur, récemment sorti d’école.
Weebot fabrique certains de ces produits, comme le Hoverboard (un skate board électrique) ou encore le Rover (moto à une roue). Ces produits ont été développés par les ingénieurs de la marque. «Il est important pour nous d’asseoir notre notoriété avec des produits développés en interne», ajoute Isaac Bouni qui a aussi choisi de distribuer certains produits, notamment des drones et des objets connectés.
Pour des trajets de moins de 10 kilomètres
Dans sa gamme, l’Hoverboard reste un produit phare. Mais les consommateurs se tournent de plus en plus vers des monoroues, ou des petits scooters électriques (baptisés Alpha ). «Le marché s’est d’abord développé dans le domaine du loisir. Il s’oriente de plus en plus vers des déplacements entre le domicile et le travail», analyse Issac Bouni. Ces nouveaux modes de transport sont de plus en plus perçus comme des solutions pour les trajets de moins de 10 kilomètres.
Pour poursuivre sa croissance, Weebot veut ouvrir de nouvelles boutiques. La start-up dispose de deux magasins, en plus de son site en ligne, à Paris et à Bruxelles. Elle souhaite en ouvrir trois de plus cette année. «Nous vendons des produits qui sont nouveaux. Les consommateurs ont besoin de les essayer, de les tester», ajoute Isaac Bouni.