Ecocityz est né, comme beaucoup de projets, du désir de perfectionner un produit déjà existant. Eux-mêmes utilisateurs de trottinettes électriques, certains fondateurs d’Ecocityz se plaignaient de la faible autonomie des batteries.
Cela tombait plutôt bien puisque l’un deux, Jed Kraiem, est docteur en Physique spécialisé dans la génération et le stockage de l’énergie. Ayant tissé tout un réseau de contacts dans le domaine, il est ainsi « tombé par hasard sur une entreprise très innovante qui développait des batteries de très grande capacité. » Il n’en fallait pas plus pour lancer le projet, l’année dernière.
Après une première phase de recherche, l’équipe d’Ecocityz s’est accordée pour exploiter des accumulateurs Lithium Fer Polymère (LiFePo) de 37 V et 15,6 Ah (plus qu’une Cycloboost Magic Trott Nitro !), certes plus lourds que les classiques Li-Ion mais plus adaptés à des cycles de recharge courts et, surtout, permettant la fameuse autonomie de 40 km qu’il nous tarde de vérifier.
En contrepartie, l’Ecocityz exigera près de six heures pour une recharge complète, contrairement à nombre de ses concurrents qui, pour certains, ne demandent qu’une heure. Par ailleurs, malgré son châssis en aluminium, la trottinette lyonnaise accuse quand même 16 kg sur la balance.
La construction et l’assemblage sont assurés par le partenaire chinois d’Ecocityz, a priori le même qui produit déjà la MyWay (aucun rapport avec Claude François), l’une des premières trottinettes électriques à avoir touché le sol français. Après de minutieux tests, ajustements, développements, les « ingénieurs [d’Ecocityz] ont décortiqué la trottinette et ont fait beaucoup de retours à [leur] fabriquant afin de faire évoluer le modèle et de le rendre compatible avec les standards européens avant commercialisation :
– correction de la fixation, de l’étanchéité et de l’isolation de la batterie ;
– amélioration de l’étanchéité globale des pièces électriques ;
– meilleures fixations des différents caches ;
– ajout d’un feu arrière ;
– ajout d’un feu stop ;
– changement des pneus par des pièces de meilleure qualité ;
– très grande diminution des vibration/jeux de la fourche ;
– réduction de certaines pièces gênantes pour le confort des mains ;
– réglage usine des freins de façon à ce qu’ils ne soient pas à régler par nos soins. »
Pour la petite histoire, l’Ecocityz utilise des roues à pneu de 10″ (24,5 cm) propulsées par un moteur brushless « classique » de 350 W, qui lui autorise donc une vitesse de pointe de 35 km/h. Ce moteur a été réglé de sorte à gommer « l’effet coup de pied aux fesses » et les ingénieurs seraient déjà en train de plancher sur des modèles encore plus puissants. Théoriquement, il serait même possible de monter jusqu’à 2 500 W : ce n’est pas utile, mais qui peut le plus…
Pour se démarquer de produits phare comme l’Egret One V3 (évolution de l’Egret One V2), l’Adrya L-Trott ou de la future ElectricMood, toutes plus légères, moins onéreuses, mais aussi moins puissantes et autonomes, Ecocityz met en avant la stricte vérification individuelle de chaque trottinette avant expédition, la mise en place d’une garantie de 1 an pièce et main-d’œuvre, à Lyon et chez les revendeurs associés au projet (les négociations sont en cours).
Vous pourrez rencontrer l’équipe d’Ecocityz sur le Salon du 2 Roues, qui se tiendra à Lyon Eurexpo du 13 au 15 mars 2015. Nous devrions, pour notre part, la tester dès le mois d’avril et, pour les pressés, nous rappelons que la campagne Ulule sera en ligne jusqu’au 27 mars. Elle vous permettra d’acquérir la trottinette à 999 €, soit 500 € de moins que son prix public définitif.
Source : Les Numériques